Arrivé à Paris en 1974, Brice WASSY joue avec Wally Badarou puis avec Manu Dibango durant six ans. L’enregistrement de l’album « Waka Juju » en 1991 met en valeur ses qualités, dès lors largement reconnues dans le milieu musical.

On trouve ensuite dans son parcours les noms de Pierre Akendengé‚ (Gabon), Francis Bebey (Carneroun), Uta Bella (Cameroun), Touré Kounda (sénégal), Daniel Balavoine, Louis Chédid et Jacques Higelin (France), etc., mais aussi des jazzmen (qui apprécient sa maitrise de la musique ternaire) comme Colin Walcott, Don Cherry et Jim Pepper (USA).

A partir de 1994, Brice Wassy sera durant six ans directeur rnusical de l’orchestre de Salif Keita, après avoir participer à l’enregistrement de l’album « SORO », puis jouera régulièrement avec Myriam Makeba. Il fait parti de Tam-Tam l’Europe (orchestre de 9 batteurs), et on le rencontre fréquemment sur les meilleures scènes de jazz à Paris.

Et quand, habité par les diverses rythmiques de sa terre d’origine, le Cameroun, et par tout ce qu’il a joué ailleurs, Brice Wassy commence à écrire sa propre musique, celle-ci séduit très vite : en 1991 il est co-producteur de l’album de Jean-Luc Ponty, trouve les musiciens et compose la plupart des morceaux dont celui qui a donné son titre à l’album « Tchokola ».

Aujourd’hui, Brice Wassy déploie toute la richesse de cette musique profondément enracinée en Afrique, mais ouverte à toutes les rencontres. Et derrière l’étonnante complexité de la « Kù Music » surgit la simplicité d’une « African Jazz Dance » qui appelle chacun à ressentir la musique, toute la musique, rien que la musique …